POURQUOI IL FAUT SUPPRIMER LES ARTICLES 22 à 24 DE LA LOI CLIMAT ET REMETTRE EN CAUSE LA PPE
Version 0.9 du 4 avril 2021

                    

RESUME

L'analyse économique montre de façon simple que la PPE, le décret du 21 avril 2021 et les articles 22 à 24 de la loi climat sont une catastrophe économique pour la France : augmentation du déficit public de 20% par an pendant 7 ans, destruction de 200 000 emplois par an, baisse du PIB de 2%.
Dans un pays qui est financièrement exsangue et abruti par le chômage massif, cette loi qui conduit à obliger par la loi à creuser le déficit commercial et détruire des emplois est non-sens total.
Les coûts d'achats à l'étranger des panneaux solaires et éoliennes correspond à presque 3 fois le plan de relance de l'industrie en 2021.
La France est le seul pays au monde qui impose par la loi des importations et une augmentation de son déficit commercial.
La France n'est pas en retard dans le combat climatique, mais en avance sur l'ensemble des pays grâce à son énergie nucléaire.
Les dépenses d'importation prévues dans la loi climat représentent 2 fois les dépenses du plan de relance pour l'industrie (30 Mds €).
Le vote par la loi de ces dépenses prive la France de 600 000 emplois potentiels.

                    



1. INTRODUCTION
  1.1. Rappels sur la PPE et la loi climat 2021
  1.2. L'objet de ce document
  1.3. Recommandations
2. DES COUTS INDUITS ENORMES
  2.1. Les impacts sur l'économie
    2.1.1. Une expérience PV/éolien 2010-2021 en France décevante
    2.1.2. La question de la fourniture
    2.1.3. Les scenarii
  2.2. Une expérience allemande décevante
  2.3. Au niveau industriel
3. Les tromperies sur la marchandise
  3.1. L'hydraulique
  3.2. Le photovoltaique
  3.3. L'éolien
    3.3.1. Les sites d'implantation : aucune optimisation
    3.3.2. Les nuisances très mal appréciées
  3.4. Les problèmes techniques
    3.4.1. La régulation
  3.5. Les arnaques à l'écologie
    3.5.1. L'artificialisation des sols
    3.5.2. Le nucléaire c'est anti-climat
  3.6. Les arnaques commerciales
    3.6.1. Les certificats d'origine
    3.6.2. La participation citoyenne
    3.6.3. Les démarchages agressifs
      3.6.3. 1. Les "comités de pilotage"
      3.6.3. 2. Le financement participatif
      3.6.3. 3. Des avantages/dessous de table
4. LES CONSTATS SUR LES LOIS CLIMAT
  4.1. Il n'y a aucun besoin technique supplémentaire en matière de production d'électricité en France en ce moment
  4.2. L'installation d'ENR en France est à coté de la plaque en matière de combat climatique.
  4.3. La PPE est une loi scélérate pour l'économie française.
  4.4. La PPE est un déni démocratique et à la décentralisation
  4.5. Les français payent des taxes pour un service dont ils n'ont pas besoin
  4.6. Des conditions d'acceptation sociale de moins en moins remplies
5. LES AXES D'AMELIORATION
  5.1. Il faut revenir aux fondamentaux
  5.2. Il est urgent d'attendre pour investir dans l'éolien et le PV
  5.3. Il faut absolument mieux anticiper ces dépenses
  5.4. Il faut réaliser une enquête précise sur les dérives des systèmes commerciaux par les promoteurs des éoliennes et des grands champs de photovoltaique.
  5.5. Il faut mieux distribuer localement les bénéfices fiscaux liés aux projets d'éoliennes
  5.6. Il faut mobiliser l'argent pour construire des chauffe-eaux solaires
  5.7. L'état doit contrôler les conditions d'application des incitations aux nouveaux dispositifs énergétiques

1. INTRODUCTION

La PPE ('loi de programmpation pluriannuelle de l'énergie) a fait avaliser une nécessité pour la France d'investir massivement dans les énergies renouvelables (éolien et photovoltaïque).
Sur le plan scientifique et technique, industriel et économique, rien ne justifie ces mesures.
Tant les rapports de l'Académie des Sciences (2012) (2017) que ceux de l'Académie des Technologies (2020) (2021) soulignent l'incapacité des ENR de répondre à la demande massive et sécurisée en électricité liée à la décarbonation des activités domestiques et industrielles de la France.
Il faut aussi rappeler que la durée de vie des éoliennes et du photovoltaïque est de l'ordre de 25 ans.

1.1. Rappels sur la PPE et la loi climat 2021

Les lois sur le changement de notre système électrique s'appuient sur plusieurs textes : la PPE et décrets qui en découlent, et la loi climat 2021.
Ce paragraphe en rappelle les principaux éléments.
Lois et décrets concernés relié à la PPE :
  • Loi PPE
    • La loi doit garantir la "Préservation du pouvoir d'achat des consommateurs et de la compétitivité des prix de l'énergie,"
    • décret 21 avril 2020
      Ce décret fixe des objectifs en volume :

      Avec les structures existantes en 2020, ce décret implique l'importation massive de ces éléments techniques qui ne sont pas fabriqués en France, pour un coût estimé à plus de 60 Milliards d'Euros.
  • Code de l'énergie
    • (ref article L141-2) " La programmation pluriannuelle de l'énergie se fonde sur des scénarios de besoins énergétiques associés aux activités consommatrices d'énergie, reposant sur différentes hypothèses d'évolution de la démographie, de la situation économique, de la balance commerciale et d'efficacité énergétique. 5° A la préservation du pouvoir d'achat des consommateurs et de la compétitivité des prix de l'énergie, en particulier pour les entreprises exposées à la concurrence internationale. Ce volet présente les politiques permettant de réduire le coût de l'énergie ; "
    • Communauté d'énergie renouvelable
  • Code de l'urbanisme
  • Cour des Comptes
Loi climat 2021 texte de base
  • article 22
    • I. – Le chapitre Ier du titre IV du livre Ier du code de l'énergie est ainsi modifié : 1° Le troisième alinéa de l'article L. 141‑3 est remplacé par les dispositions suivantes : « Les objectifs quantitatifs du volet mentionné au 3° du même article L. 141‑2 sont exprimés par filière industrielle. Lorsqu'ils concernent le développement de parcs éoliens en mer, ils peuvent également l'être par façade maritime. » ; 2° Après l'article L. 141‑5, il est inséré un article L. 141‑5‑1 ainsi rédigé : « Art. L. 141‑5‑1. – Des objectifs régionaux de développement des énergies renouvelables sont établis par décret pour le territoire métropolitain continental, après concertation avec les régions concernées, pour contribuer aux objectifs de la programmation pluriannuelle de l'énergie mentionnée à l'article L. 141‑3. Ces objectifs prennent en compte les ressources régionales mobilisables. »
    • II. – Au deuxième alinéa de l'article L. 4251‑1 du code général des collectivités territoriales, après les mots : « de lutte contre le changement climatique, » sont insérés les mots : « de développement de l'exploitation des énergies renouvelables et de récupération, ».
    • III. – Le 2° de l'article L. 4251‑2 du code général des collectivités territoriales est complété par un alinéa ainsi rédigé : « d) Les objectifs de développement des énergies renouvelables et de récupération exprimés par filière dans la programmation pluriannuelle de l'énergie mentionnés à l'article L. 141‑3 du code de l'énergie et les objectifs régionaux mentionnés à l'article L. 141‑5‑1 du même code ».

    L'article 23 impose des obligations de résultats et d'implantations d"éoliennes et PV aux régions.
  • article 23 Au 4° de l'article L. 141‑2 du code de l'énergie, après les mots : « notamment la production locale d'énergie », sont insérés les mots : « et le développement de communautés d'énergie renouvelable et de communautés énergétiques citoyennes au sens du livre II »
    L'article 23, ainsi que l'article L141-2 ne donnent pas de chiffres sur ce que signifie la notion de profit.
    Il est presque comique de constater que EDF, société nationale, soit à la fois dans ce cas de figure et en demande de privatisation de la part de la Commission Européenne.
  • article 24 Les obligations prévues au présent article s'appliquent, lorsqu'elles créent plus de 500 mètres carrés d'emprise au sol, aux constructions à usage commercial, industriel ou artisanal, ainsi qu'aux constructions d'entrepôts, de hangars non ouverts au public faisant l'objet d'une exploitation commerciale et de parcs de stationnement couverts accessibles au public.
    Les coûts induits (construction, maintenance) pour les petites surfaces sont importants, et non partagés par la collectivité qui en bénéficie.

1.2. L'objet de ce document

La loi climat 2021 se base sur la loi de programmation de l'énergie (PPE) et décrets antérieurs. La compréhension de la loi climat passe par une relecture de la PPE établie en 2013.
Il est fondamental que les coûts de la loi climat soient clairement exposés, et que le séquencement des actions corresponde à une véritable optimisation des dépenses des français.
Les objectifs de ce document sont :
  • Analyser les impacts de cette nouvelle loi, décret, et relations avec la PPE.
    • en matière d'emplois, PIB, etc
  • Comprendre les résultats passés de la PPE.
  • Etude de nouvelles pistes
Méthode :
  • analyse des besoins
  • comparaison avec l'Allemagne sur l'Energiewende
  • analyse de solutions industrielles

1.3. Recommandations

Numéro recommandation Remarques / notes de mise en oeuvre
1 séparer la loi climat en une série de lois séparées permettant les choix explicites aux divers engagements pris par la Nation. La loi climat est un assemblage de cavaliers législatifs inacceptable sur le plan démocratique et donc inconstitutionelle.
Les coûts, impacts sur les prix et contraintes sur les populations ne sont pas exposés.
2 Clarifier les couts et analyses techniques liés à la la transition énergétique
CLasser les mesures par ordre d'efficacité.
il n'y a pas d'impact économique sérieux proposé., pas d'analyse concernant le commerce extérieur, pas d'analyse d'impact sur l'emploi, pas d'analyse sur la faisabilité, pas de réflexion d'optimisation au vu du mix français actuel. Cette loi ne s'appuie pas sur des analyses scientifiques sérieuses.
Les analyses techniques sur les faisabilités et coûts sont menés par une équipe minuscule et orientée. Il n'y a pas d'analyses complémentaires ni contradictoires. L'OPECST appuyé par les Académies des Sciences, des Technologies et des économistes et chefs d'entreprise devrait susciter/apporter des analyses plus fouillées. Les points de controverses doivent être discutés avant toute mise en oeuvre.
3.1 Ne pas s'auto-flageller sur l'énergie nucléaire qui apporte une électricité bon marché, et de façon fiable depuis 40 ans.
Se féliciter du programme nucléaire des années 74-85.
Un principe de liberté : chaque pays a le droit de déterminer son mix pourvu que sa génération de CO2 soit minimale. Les potentiels technologiques et gisements naturels sont très différents d'un pays à un autre.
3.2 Définir la notion de prix acceptable. On ne peut pas construire une politique énergéique sans définir ce qui est économiquement acceptable, tant pour les particuliers que pour les entreprises. La CSPE est devenue en France une part majeure du prix de l'électricité, pour justifier une part mineure de la production PV et éolien. Le coût marginal PV et éolien supporté par le consommateur est près de 3 fois le prix de l'électricité standard.
L'énergie électirque bon marché est aujourd'hui un facteur de compétitivité réel pour les entreprises françaises.
3.3 Revoir la PPE profondément et mener réellement les études nécessaires.
Les faire valider par les meilleures académies françaises : Sciences , Technologies et Economie.
Les conséquences de la PPE sur les prox de l'énergie électrique sont très peu glorieux : augmentation des prix constatés sur la période des 8 années passe (+30%) facturés au particulier) est dusicutables à la fois sur le plan de l'économie (distorsions de marché au profit d'acteurs vivant de subventions) et technologie (production marginale qui fragilise l'approvisionnement). La Cour des Comptes doit continuer à suivre de près les coûts de la PPE.
Le montant de la transition climatique est trop important pour que les meilleurs moyens intellectuels ne soient pas mobilisés afin d'optimiser les ressources.
3.4 Résister fermement aux sirènes et oukases de l'Europe qui n'ont pas de base scientifique
Promouvoir une loi qui interdit l'exportation d'électricité nucléaire vers des pays qui la refusent. Se conformer aux désirs démocratiques de ces pays et ne pas leur imposer cette honte.
Défendre le statut d'EDF qui fournit l'électricité la moins chère par rapport à tous ses concurrents.
Refuser d'alimenter avec notre énergie nucléaire les pays qui ont des projets internes anti-nucléaires.
Observer avec attention leurs meilleures pratiques et capacités à ne pas avoir de blackout, les prix de marché, etc.
3.5 Supprimer les certificats d'origine.
Obliger les fournisseurs d'électricité à afficher leur contenu carbone réel.
Ne permettre les tarifs réduits d'achat (AREN) aux fournisseurs d'énergie 'verte' que dans des limlites proportionnés (+1/3) par rapport à leur production énergétique réelle.
Acheter aujourd'hui de l'électricité 'verte' pendant une heure pour fournir de l'électricité au charbon une heure plus tard est une pure arnaque qui doit être supprimée.
L'usage des certificats d'origine est en contradiction avec l'article 6 de la loi climat 2021 et l'obligation d'informer le consomateur.
Remplacer les certificats d'origine par l'obligation d'afficher un taux de CO2 moyen, qui correspond à l'usage réel fait par l'entreprise à tout moment. Les consommateurs pourront ainsi choisir leur fournisseur en fonctoin de son taux de CO2 réel. Par défaut, l'entreprise aura la coefficient moyen de son pays.
Les 'nouveaux' fournisseurs d'énergie doivent prendre en compte l'impact sur le système et sur la qualité de service de leur production.
3.6 Développer les systèmes de chauffage eau et PAC plus fortement. cf recommandation sur subventions
3.7 Revoir les mécanismes et outils de subvention afin de ne pas créer de distorsions de marché qui renchérissaient leurs coûts pour la nation et en diminueraient l'efficacité.
On appliquera avec soin ces mesures aux systèmes ENR : PAC et chauffage eau
Ceci concerne le mécanisme général des subventions : voitures, énergie, immobilier, transports, etc
3.8 Changer partout dans les codes : "énergie renouvelable" par "énergie décarbonée". changerdans la PPE et la loi climat
  • "Favoriser des énergies décarbonées"
  • au lieu de" Favoriser des énergies renouvelables "
3.9 Informer les citoyens en détail sur toutes les études techniques et économiques réalisées pour la mise en oeuvre du code de l'énergie, la PPE et la loi climat. L'état qui régule a un devoir d'information claire.
Créer un site web pour recueillir toutes ces études et conférences. Le site devra abriter les infrmations sur la réglementaio, les prix, les études économiques, etc. Il devra agréger au minimum tous les rapports et documents d'état.
4.1 Arrêter le déploiement des éoliennes qui ne conduisent qu'à du gaspillage d'argent public.
Revoir les contraintes d'espacement aux habitations pour les porter à x10 la taille de l'éolienne.
Le processus d'installations éoliennes souffre de graves dysfonctionnements de marché et démocratiques
La production d'éoliennes ne correspond pas au timing de production, et exige de lourds investissmeents complémentaires en stockage ou production. Ces éléments ne sont pas chiffrés à ce jour, et les tehcnologies ne sont pas disponibles à l'échelle.
4.2 Développer une filière industrielle de panneaux solaires la plus autonome possible.
Dimensionner l'alimentation en photo-voltaique sur la base de la variabilité au quotidien de la demande en électricité.
Le dimensionnement doit rester a un coût acceptable. Le surcoût ne doit pas être supérieur à 10% par rapportà la solution actuelle.
4.3 interdire tout financement participatif / prêt à des projets éoliens ou PV qui ne sont pas accompagnés d'un business plan public. Les énergies renouvelables ne peuvent faire l'objet de mécanismes ou combines purement financières.
4.4
5.1 Les inititatives locales doivent être portées et financées par des financements citoyens à hauteur minimale de 80%. Les déploiement de champs d'éoliennes doit être systématiquement autorisée par un référendum local impliquant l'ensemble des territoires d'où elles sont visibles.
5.2 Les objectifs régionaux ne peuvent être déclinés au niveau local sans approbation par référendum. la participation démocratique est essentielle pour la réalisation d'eléments de production qui affectent les paysages, la sécurité d'approvisionnement, etc. Le référendum est un outil pou premettre la diffusion des informations.
6.1 Remplacer l'article 24 de la loi climat par une subvention forfaitaire. La construction de panneaux solaires ou d'un sol végétalisé nécessite un toit renforcé plus coûteux, d'autant qu'une partie des toits est tehcnique (installations d'aérations, ..., éclairages, etc.). Le surcoût doit être supporté par la collectivité qui en est bénéficiaire. ou un cout forfaitaire national.

2. DES COUTS INDUITS ENORMES

2.1. Les impacts sur l'économie

Les chiffres économiques qui suivent sont donnés à titre d'ordre de grandeur pour comprendre les enjeux.

2.1.1. Une expérience PV/éolien 2010-2021 en France décevante

  • L'ensemble des installations PV et éolien a été importé.

  • La Cour des comptes estime à plus de 100 milliards d'€ les coûts de cette politique : les taxes (contributions ...) et subventions ont servi principalement à dynamiser les industriels étrangers.
    Les prix finaux de l'électricité ont considérablement augmenté, liés à la CSPE (la facture a augmenté depuis 2010 de 50 % : + 20% inflation, + 30% pour le PV et l'éolien - liés à la CSPE.
    Il a fallu mettre en place le "chèque énergie" pour compenser les pertes de pouvoir d'achat des plus démunis.
    La PPE conduit à complexité administrative supplémentaire, et des coûts supplémentaires pour la collectivité.

Les grands parcs éoliens en cours d'installation sont au profit de sociétés non nationales. La part des profits générés (dont les taxes et subventions représentent une part majeure) sort du territoire. Suite à la PPE, l'appauvrissement de la France est réel.
Il n'y a pas de magie : les prix de l'électricité traduisent de l'emploi constant en France, les augmentations de prix constatées ont été des subventions pour importer les matériels et générer des profits pour les nouveaux opérateurs non nationaux.
Le développement du PV et éolien a entrainé la fermeture de l'usine de Fessenheim, pour un bilan d'emplois global nul.
Les 'études' considérables qui ont développées pour justifier la PPE sont invalidées par ce simple constat. Le fait que cette augmentation des prix arriverait n'a pas été expliqué clairement aux citoyens.

2.1.2. La question de la fourniture

Le décret du 21 avril 2020 prévoit une augmentation considérable des capacités de production et d'achats de matériel PV et éolien. Le tableau ci-dessous récapitule ces objectifs et coûts induits :


Les articles 21 à 23 reviennent à obliger par la loi à importer pour 60 Milliards d€ sur 6 ans, soit 10 Milliards d'€ par an.
Compte tenu de leur durée de vie (25 ans), il faut renouveler régulièrement les éoliennes et panneaux. Quelles capacités en France de production de ces éléments ?
  • Pour fabriquer des modules photovoltaïques, les pirincipaux ingrédients sont les cellules, du verre de protection et les cadres de renfort. Pour mémoire, aujourd'hui la production de photovoltaique est quasi nulle en France (le plus gros fabricant Photowatt fournit 200 MWc), soit le 1,4/33,4 = 4% de ce qui est programmé sur les 6 prochaines années.
  • Pour fabriquer des éoliennes, les composants principaux sont : les pales, les générateurs, le mât, et les travaux d'ancrage sur les sols. La France n'est à ce jour que capable de fournir les ouvriers pour le coulage du béton pour les ancrages. Un atelier de fabrication de pales a démarré en 2019 à Cherbourg, sous la direction de la société LMWind Power , sous contrôle de GE (General Electric). Il y a une production marginale d'éoliennes domestique de faible puissance.
Quelles possibilités d'importations ?
  • PV :
    • La production des usines chinois représente chaque année an 3 fois la programmation annuelle française.
    • Les panneaux chinois sont non seulement moins chers (usines amorties) mais de meilleure qualité (les volumes industriels supérieurs permettent d'avoir des productions plus élaborées et de meilleure qualité).
    • Les panneaux chinois (mais aussi allemands) sont très carbonés dans leur fabrication car basés sur une énergie électrique à fort contenu en CO2.
  • Eolien :
    • L'essentiel des éléments à haute valeur ajoutée (> 90% du coût de l'installation) sont importés (Allemagne, Danemark, etc).
    • Sur les 10 premiers fabricants d'éoliennes, aucun n'est français.
    • La production d'éoliennes implique aussi une forte génération de CO2, pour la voilure, le mat et le socle en béton.

2.1.3. Les scenarii


Face à ce défi, il faut envisager 3 scenarii :
Scenario 1
Continuer dans la même lancée, importer éolien et PV, et financer avec des subventions (cf la CSPE) les installateurs.
Scenario 2
Développer une industrie nationale pour fabriquer localement nos machines de production d'énergie renouvelable.
Scenario 3
Revoir le problème et étudier d'autres scenarii :
Par exemple : Peut-on avec la même quantité d'argent générer plus d'emplois et de PIB et améliorer nos objectifs CO2 ?

Dans les 2 premier cas, il y a la même population d'installateurs, de commerciaux et en maintenance.
Un petit rappel de l'importance de l'industrie nationale par rapport aux importations :

IMPORTATION DE BIENS INDUSTRIELS
Quand on importe 1 milliard d'€ de bien :
  • Le déficit commercial augmente de 1 Md d'€ (qu'il faut bien compenser quelque part ...)
Il n'y a pas d'impact majeur sur l'emploi (quelques importateurs et logistique).
PRODUCTION INDUSTRIELLE NATIONALE
Quand on source des biens pour 1 milliard d'€ en France :
  • Avec un taux moyen de 70 k€ de valeur ajoutée par emploi, 1 Md d'€ correspond à 14 000 emplois sur 1 an.
  • Lorsque ces 14 000 personnes au travail gagnent de l'argent et qu'ils le dépensent localement, ceci génère ausi de la richesse chez les producteurs locaux.
  • De nombreuses études économiques ont montré que ces investissements industriels qui circule est multiplié par un facteur 3 à 6 selon les secteurs (coefficient multiplicateur de Keynes). (par exemple)
  • L'emploi généré est de 45 000 personnes environ, pendant un an.
  • Le PIB augmente de 3 à 6 Md d'€.
DYNAMISER L'INVESTISSEMENT
L'argent qui est investi en France peut aussi servir à créer des emplois.
  • Pour créer un emploi, il faut en moyenne investissement moyen de 100 000 euros. Par conséquence, 1 Md d'€ permet de créer 10 000 emplois.

==> La PPE, les décrets d'application et la loi climat actuels confisquent les moyens financiers financiers (60 Md €) qui permettraient de créer 600 000 emplois pérennes dns d'autres secteurs Ces éléments n'ont pas été comparés !

On peut donc rappeler que déléguer sa fabrication de biens à d'autres pays renchérit nos coûts de production, en répartissant les charges sociales sur moins d'individus : La France est dans une spirale infernale de pertes d'emplois industriels dont il faut absolument sortir, car cette perte d'emplois affaiblit considérablement le pays.
Comparaison des différentes politiques liés à la loi climat
Scenario 1
Continuer dans la même lancée, importer éolien et PV, et financer avec des subventions (cf la CSPE) les installateurs.
  • Ceci conduit à importer près de 60 Milliards d'€ de matériels des autres pays.
  • Ces importations sont supportées par une augmentation de la CSPE.
Scenario 2
Développer une industrie nationale pour fabriquer localement nos machines de production d'énergie renouvelable.
Dans ce cadre, il faut bien choisir nos combats :
  • Souhaite-t-on exporter ?
  • Quelles sont les conditions de compétitivité économique ?
  • Quels sont les instruments non financiers permettant de valoriser notre offre ?
Scenario 3
Revoir le problème et étudier d'autres scenarii :
Par exemple : Peut-on avec la même quantité d'argent générer plus d'emplois et de PIB et améliorer nos objectifs CO2 ?
Choisir de développer une industrie nationale sélective
  • photovoltaique dimensionné sur nos besoins
  • fabrication de PAC
  • Fabrication chauffe-eaux solaires

2.2. Une expérience allemande décevante

Sous l'impulsion des Verts allemands , l'Allemagne a mis en place la Energiewende, le remplacement de tout l'approvisionement électrique par des ENR.
Le résultat tient dans le tableau suivant :
Question Réponse Sources
Combien a coûté le programme allemand ? Le projet a coûté plus de 500 Milliards d'€. pour plus de 100 Mds € déjà engagés en France (ref Cour des Comptes France)
Combien coûte l'électricité en Allemagne L'électricité en Allemagne est 72% plus chère qu'en France (€/kwh) :
2020 Allemagne France écart
privé 0.309 0.1769 + 74%
entreprise 0.12 0.0696 +72%

il est à remarquer que si l'Allemagne payait la tonne de CO2 dans son électricité, le prix remonterait d'environ 1,4 cent/kwh (pour un prix de 40 €/t de CO2 en mars 2021).
allemagne-energies.com
allemagne energies.com
le marché du carbone
Quelle est la part des ENR dans le mix allemand ?

Ce graphique montre que malgré une importante production allemande en ENR, la production finale électrique en toujours très forte en CO2 (courbe violette) : ceci démontre clairement que les ENR doivent être complétées par d'autres systèmes de fourniture d'énergie électrique.
La capacité des ENR répondre avec régularité à la demande (courbe violette) instantanée est proche de zéro.
  • Biomasse
    • la production est pilotable, mais l'usage est quasi-constant. Un manque de capacités de stockage ?
  • Pour l'éolien
    • Il est illusoire de croire que déplacer les éoliennes fournit une érnergie plus stable.
    • On remarque la forte corrélation éolien terrestre/maritime : les deux sont présents ou absents en même temps.
    • L'éolien, qui n'a aucune logique de production corrélée avec les besoins, exige des capacités de secours très importantes.
  • Pour le PV
    • On peut remarquer que la production solaire (surface jaune) suit assez bien (mais insuffisamment) le rythme circadien de la demande électrique,
    • La puissance disponible pour le PV varie beaucoup en fonction des journées.
  • La production de CO2/kwh
    • reste très élevée en moyenne, et atteint des sommets par les jours sans vent.

L'adaptation offre/demande est réalisée par le nucléaire/charbon/gaz
L'Allemagne ne dispose pas (et ce n'est pas une surprise - cf rapports des académies) des mécanismes physiques permettant la régulation de sa production électrique.
Plus l'Allemagne installe d'eoliennes, et plus elle importe de l'électricité.
agora Energiewende
L'Allemagne a-t-elle décarboné sa production d'énergie ? NON :
2019 Allemagne France
Empreinte Carbone (g par kWh) 362 42
Volumes 219 Mt 19,2 Mt
sfen
L'Allemagne est-elle jusqu'auboutiste sur son Energiewende ?
Le charbon continue à fournir près de 30% de l'énergie électrique en Allemagne ...
L'Allemagne a construit en 2019 une nouvelle centrale à charbon de très grande taille (Datten) d'une puissance 1000 MW.
Cette centrale a la taille d'une tranche nucléaire en France. L'Allemagne a encore 48 centrales à charbon.
Qu'en dit la cour des Comptes allemande ?
La cour des comptes allemande s'inquiète d'objectifs toujours plus lointains voire non atteignables de l'EnergieWende. Le rapport est d'ailleurs extrèmement dur :
  • L'Energiewende a déjà couté 520 Milliards d'€.
  • Les Ministère de l'Energie allemand (BMWi) a très grossièrement sous-estimé l'ensemble des paramètres techniques et financiers.
  • Les études sont insuffisantes.
  • La stabilité du réseau n'est pas garantie.
  • Les études sur le changement climatique et son impact sur l'approvisinonement ne sont pas réalisées correctement
  • etc
Quelques extraits :
  • Dès 2018, nous avons recommandé que le BMWi rende transparent ce que signifie "l'accessibilité de la transition énergétique". Aujourd'hui, nous tirons un maigre bilan:
    • Le BMWi n'a toujours pas déterminé ce que cela signifie par un approvisionnement en électricité bon marché et efficace.
  • Il est donc important de réformer en profondeur le système des éléments de prix réglementés par l'État. Le BMWi doit examiner comment il peut aller de l'avant avec une réforme complète des prix afin d'imposer une charge financière raisonnable aux consommateurs finaux à l'avenir. La condition préalable est la définition de ce que l'on entend par une alimentation électrique peu coûteuse et efficace. Le BMWi doit enfin s'attaquer à cela

les prix élevés de l'électricité pour les ménages privés et pour les petites et moyennes entreprises. Cela met en péril l'acceptation du projet de production. Et met en danger la compétitivité de l'Allemagne. Le système actuel de prix de l'énergie avec ses redevances, taxes, prélèvements et surtaxes entraînera vraisemblablement des prix de l'électricité toujours plus élevés. Ils représentent déjà 75% du prix de l'électricité. Tous les efforts déployés à ce jour par le gouvernement fédéral n'ont pas pu arrêter ce développement. Au contraire, cette tendance se poursuivra.


Si les Allemands, qui font très attention à leurs finances (leur dette publique est la moyen de celle de la France) s'inquiètent autant de leur argent, qu'en est-il en France ?
  • où sont les études ?
  • L'Allemagne n'est pas un modèle de transition pour le climat. La transition énergétique qu'ils ont choisie et essayent d'imposer à toute l'Europe pour les débouchés de leur industrie n'est pas la voie qui s'impose à la France sur les 20 prochaines années.


Les Allemands n'ont toujours produit aucune alternative technique ou financièrement viable au problème du stockage de l'électricité éolienne.

Dire que la France est en retard dans la lutte pour le climat pour l'énergie électrique est un mensonge éhonté : La France est un des pays les meilleurs du monde sur le plan électricité pour le climat!


La France est aujourd'hui un pays pauvre par rapport à l'Allemagne, et n'a aucune raison technique ou financière de s'engager sur le même chemin que l'Allemagne.

2.3. Au niveau industriel


Au niveau industriel, le marché de la production de PV est dominé par les chinois :
Pour comprendre les ordres de grandeur :
  • L'industrie chinois peut fournir la France en une seule année.
  • Le premier fabricant chinois est à même de fournir l'ensemble de la PPE en seulement 3 ans. Alors qu'il faudrait 200 ans à Photowatt.
Les panneaux chinois sont proposés à des prix très attractifss :
  • En général 30% moins cher que les panneaux européens
  • Les chinois bénéficient de bas salaires, mais les usines sont très automatisées. Leurs usines ont montées en puissance très tôt, et une grande partie des machines est déjà amortie, permettant des prix moyens très bas sur l'ensemebl de leurs sites.
  • Les panneaux chinois sont considérés comme étant d'excellente qualité. Les volumes atteints et l'expérience permettent la mise en place d'améliorations de qualité et l'existence de centres de recherche très performants.


Les pouvoirs publics ont présenté récemment un plan nouveau pour supporter Photowatt et REC SOLAR (intervention Jean Castex au Sénat - 32 mars 2021) (ici). critères
  • contenu carbone
  • contenu local
  • alliance européenne
La production de Photowatt ne permet pas de suivre le rythme du plan d'investissement dans le PV.
  • Photowatt devrait multiplier sa capacité par 10.
  • Photowatt n'a pas à ce jour de tel projet.
  • Même si un tel projet existant, il faudrait entre 3 et 5 ans pour le mettre en place (construction des salles blanches, fabrication des machines, etc).
Le principal fabricant français, Photowatt, annonce :
  • 600 MWc installés en 40 ans d'existence
  • Une capacité de production de 200 MWc/an
Le projet REC SOLAR (non français) à Hambach est de bien plus grande envergure (détails). L'ambition de fournir 2 à 4 GW par an est compatible avec l'objectif affiché.
Il faut encore valider comment les machines de fabrication sont sourcées, ainsi que les matériaux utilisés.
Dans un système de fabrication très automatisé, la valeur ajoutée qui resterait en France serait très basse.


Les pouvoirs publics veulent de plus instaurer des droits aux frontières sur le CO2 pour faire baisser la concurrence chinoise sur ce marché.

Les nouvelles barrières techniques à l'entrée peuvent être facilement contournées :
  • Les allemands vont rétorquer que leur production étant encore très carbonée (par rapport à la France), il faut utiliser des certificats d'origine, qui 'garantissent une production verte'.
    Les certificats d'origine sont une monnaie d'échange, pas une garantie de production à tout instant. Les certificats d'origine ne valorisent pas les besoins de la demande en électricité, qui est d'avoir à tout instant une énergie disponble. Ils dévalorisent les moyens pilotables au profit des moyens non pilotables.
  • Les chinois vont mettre en place leur propres certificats d'origine ...
Le plan français peut réussir sous quelques conditions :
Dimensionner en fonction de nos besoins, par exemple :

Pour rappel, le plan de relance COVID pour l'industrie prévoit un montant global de 35 milliards d'€.
il est impossible de faire croire à qui que ce soit de sensé que décréter des importations, pour un montant double de celui du plan de relance, va dynamiser durablement l'emploi en France. A l'heure où l'on parle d'une taxe GAFA qui ramèerait péniblement quelques dizaines ou centaines de millions, on parle ici d'une taxe sur les citoyens en dizaines de milliards et qui sera très majoritairmeent versée

3. Les tromperies sur la marchandise

3.1. L'hydraulique

L'hydraulique est une énergie renouvelable.
Il faut sortir l'hydraulique du raisonnement de ce document pour plusieurs raisons :

Les vendeurs/promoteurs de l'éolien et du PV projetent la confusion systématique des excellents résultats de l'hydraulique pour promouvoir leurs ENR.

3.2. Le photovoltaique


Il faut se rappeler que l'ensoleillement en France varie d'un facteur 2 selon les régions, ainsi que le montre la carte suivante :
Ce qu'il faut savoir et ne pas oublier :
    La France ne posssède aucun fabricant de panneaux photovoltaïques à l'échelle de cette loi.
    • C'est un fait que l'on peut regretter, mais les coûts de fabrication en France ont découragé les fabricants nationaux. Il ne sont pas de plus compétitifs à l'international (indispensable pour réduire les coûts) car les fabricants chinois (> 90% du marché) ont maintenant une expérience considérable et des usines amorties qui leur permettent de fabriquer à des coûts de revient bien plus bas que n'importe quel nouvel entrant sur le marché.
    • On ne peut donc pas parier sur le développement d'une industrie en France, qui en soit pas compétitive structurellement.
    • Le champion français du PV est Photowatt
  • La zone préférentielle du photovoltaique est la zone méditerranéenne, avec son fort ensoleillement. pour le PV, la capacité de production dans le Nord est la moitié de celle du Sud de la France.
  • En hiver, la production de PV est 7 fois moindre qu'en été (la demande d'électricité est maximale en hiver, donc l'investissment en PV ne profite pas au moment le plus utile).
  • La production de PV la nuit est de zéro.
  • La logique d'optimalité d'emploi des l'argent public obligerait à n'autoriser les installations qu'en certains départements. La France dispose sur le toit de ses bâtiments d'une surface disponible énorme qui pourrait presque suffire pour installer 50 GWc. Il faudrait faciliter ces projets en simplifiant les aspects administratifs.
  • Une analyse plus détaillée, et qui présente les bases du raisonnement (mais qui date un peu ) par JM Jancovici ici

3.3. L'éolien

3.3.1. Les sites d'implantation : aucune optimisation

Les gisements de vent en France sont très variables, et varient d'un facteur 2 selon les régions (carte ADEME) :
La France ne possède pas de fabricant français d'éoliennes majeur.
  • L'essentiel des éoliennes est importé, la valeur importée étant de plus de 90% en moyenne sur le matériel investi.
  • La fabrication en France reste des travaux de maçonnerie (socles)
  • Un premier site de fabrication de pales a été démarré à Nantes

En prenant comme puissance moyenne d'une éolienne la valeur de 2 MW, l'objectif de la loi est d'installer 15 000 éoliennes de 150 m de haut. Comme la puissance éolienne moyenne est faible, la concentration des éoliennes se fera dans les zones ventées : Bretagne, Normandie, Méditerranée. Soit 25 départements, ce qui représente plus de 1000 éoliennes par département.
Il faut rappeler que le succès de l'éolien en GB et Ecosse tient à plusieurs facteurs :
Lorsque le vent souffle, dans 90% des cas, il souffle aussi en Europe, et réciproquement, quand il n'y a pas de vent en France, il n'y en a pas non plus en Europe dans 90% des cas.
Et enfin , quand la pratique dépasse la théorie :
  • idéalement il faudrait ne construire que dans les zones les plus ventées pour optimiser les investissements et rendements.
  • en pratique, les éoliennes sont construites dans les zones à faible économie locale, car les autochtones sont plus réceptifs aux revenus procurés (sur le dos des autres contribuables français) , indépendamment de la puissance générée (car les subvention sont là de toute façon pour équilibrer les comptes et faire des profits).

Le vent utile pour les éoliennes doit être assez fort : par conséquence, quand il souffle à un endroit en France, il souffle pareillement ailleurs. Ce raisonnement est aussi vrai à l'échelle européene.
Et il manque aussi partout en même temps. Le "foisonnement du vent" est faux à l'échelle de l'Europe. On ne peut pas compenser des éoliennes à l'arrêt par d'autres éoliennes ailleurs.

Il y a une curieuse corrélation inverse entre le niveau de richesse des régions et leur capacité d'accueil d'éoliennes :
.Carte des revenus par habitant

2 régions (Hauts de France 4928 M installés - et Grand-Est 3887 M ) concentrent 50% des installations, bien qu'elles ne soient pas les plus ventées.
Les schémas régionaux d'implantation des éoliennes Carte des communes potentielles

oublient l'île de France ...

3.3.2. Les nuisances très mal appréciées

On pourrait citer en vrac (ces sujets sont abondamment documentés)
Les nuisances sonores sont un point très peu abordé.

La législation actuelle prévoit une distance de 500m aux maisons pour prévenir les nuisances sonores. Cette norme a été établie alors que les éolienne étaient de petite dimension (50 m). Elle doit être impérativement revue compte tenu de la taille considérable des nouveaux dispositfs (250m).
La proposition est que la distance aux habitations soit définie comme 10x la taille de l'éolienne, revenant à la proportion qui avait été définie par la loi précédemment.
La distance x10 est un facteur technique très utilisé pour la conception des champs d'éoliennes : la distance entre 2 éoliennes sous le vent est de 10x leur hauteur. Il a été démontré que les turbulences générées par une éolienne amont engendre des pertes de reendement vers l'éolienne aval. Or les turbulences sont à la fois du bruit perceptible et des gènes physiques (ce qui gène une éolienne de 200 m de haut et 1000 tonnes a largement la puissance pour géner un humain !)

3.4. Les problèmes techniques

3.4.1. La régulation

Ce point très difficile pour un réseau électrique est soigneusement caché sous le tapis par les fabriquants de PV et éolien.
La consommation électrique :
Variation quotidienne de l'électricité :+compter une variation de 30% de l'énergie total en France (source RTE) :
Consommation été/hiver

Il y a plusieurs sources de variation pour la consommation électrique :
  • au cours de la journée
  • d'une journée à l'autre
  • au cours de l'année

Il faut un système technique complexe de régulation pour ajuster en permanence la production et la consommation.
  • aux différentes échelles de temps considérées (minute, heure, jour, année).
  • Il n'y a pas suffisamment de capacités de stockage à ce jour pour permettre une autonome sans vent en hiver de plusieurs jours. Avec les technologies actuelles, il faudrait dépenser xx Md d'€ pour assurer 10 jours d'autonomie.

Aujourd'hui ces ajustements sont réalisés par les centrales nucléaires, l'hydraulique et des centrales à énergie fossile.
Il n'existe pas non plus à ce jour de technologie ni de schéma industriel permettant de stocker de l'énergie pour compenser la différence été/hiver à l'échelle de la France, et ce à un coût raisonnable. Pour donner un ordre de grandeur :
  • la consommation électrique moyenne en France est de 54 Gwh par heure.
  • pour stocker 1 kwH, il faut acheter pour 100 € de batteries
  • il faut donc 130 Md d'€ pour une journée de stockage.
  • les périodes sans vent de 10 jours sont monnaie courante, y compris en hiver.

Il faut rappeler que l'ADEME ne propose pas de solution technique ni économique par ailleurs dans toutes ses prévisions. Par exemple, le stockage d'électricité dans des batteries représenterait pour la France plusieurs fois la production mondiale de batteries... sans parler de la disponibilté des matériaux le permettant.

3.5. Les arnaques à l'écologie

3.5.1. L'artificialisation des sols


On n'en parle pas beaucoup mais des parts de plus en plus conséquentes d'espaces verts sont convertis en zones de production photovoltaïques.
Pour minimiser leurs nuisances à la population, les éoliennes sont installées de préférence dans les territoires ayant de vastes zones libres.

L'installation de grands parcs de PV nécessite soit de raser des forêts soit de couvrir des terres cultivables ou de loisirs sur des surfaces conséquentes. Si 50% seulement des surfaces nécessaires correspondent à des parcs photovoltaiques, on objtient 83 km² artificialisés. (ce qui est du méme ordre de grandeur que celle par les centres commerciaux ... interdits par ailleurs dans le projet de loi).

3.5.2. Le nucléaire c'est anti-climat

La génération de CO2

3.6. Les arnaques commerciales

3.6.1. Les certificats d'origine

Chaque kWh consommé par un client ayant souscrit à un contrat d'énergie verte doit obligatoirement générer la production d'un kWh d'énergie verte.
Magnifique arnaque que les certificats d'origine, qui permettent de garantir que même les nuits sans vent, les électrons sont produits par les ENR....

3.6.2. La participation citoyenne


Des participations citoyennes en trompe l'oeil :
Le discours
  • il y a un grand élan citoyen pour les énergies vertes.
  • les gens veulent du photovoltaique et de l'éolien.
La réalité
  • identifier des communes pauvres fiscalement.
  • identifier les champs dans lesqueles installer des éoliennes
  • Proposer au paysan une indemnisation qui représente 5 fois les bénéfices du champ, sans travailler.
  • Doubler le budget de la commune par des redevances.
  • Faire des enquêtes d'environnement ultra-confidentielles : les voisins découvrent les éoliennes après installation et creusement des fondations.
  • Négocier des prix de vente intéressants
  • Attendre pour investir (les matériels baissent de prix, les procès coûtent moins cher que les avantages à venir sur les prix d'achat)
  • Se créer un solide alibi populaire.
    • Créer une société d'investissement permettant aux 'éco-citoyens' de participer à l'investissement avec des rendements plus intéressants que le Livret A (mais moins que le reste de l'entreprise ...) et sans publier prévisions de comptes de la société.
    • Proposer une part citoyenne très inférieure à 1% pour être sûr d'y arriver rapidement, et ne pas partager les bénéfices.
    • Pour se justifier, se retrancher derrière le 'retard français' et la PPE : on est obligé 'par la loi'.
  • Les prix de l'électricité sont montés 2 fois plus vite que l'infation sur les 10 dernières années.

3.6.3. Les démarchages agressifs

Quelques exemples tirés de la réalité sont fournis ci-après.

3.6.3. 1. Les "comités de pilotage"

La proposition Les installateurs d'éoliennes démarchent les maires et les premiers adjoints en créant avec eux des « comités de pilotage ». La réalité
Ces comités sont illégaux (les maires n'ont jamais été mandatés par leurs Conseils municipaux pour discuter en direct des projets avec des promoteurs). Pour se protéger, les promoteurs demandent aux participants que ces réunions soient « confidentielles » (ce qui crée une autre illégalité, car tout projet qui relève du code de l'environnement doit être public)
Les promoteurs détournent l'obligation de la loi sur l'environnement qui consiste à « éviter, réduire, compenser » (méthode ERC) pour proposer aux maires des compensations financières (isolation des bâtiments publics, création d'une salle des fêtes, etc.).
La méthode règlementaire ERC s'applique évidemment à des compensations pour l'environnement, mais pas pour des compensations financières ; cette tromperie sur les mots est plus que d'une démarche agressive...

3.6.3. 2. Le financement participatif

Les promoteurs proposent aux citoyens un « financement participatif » à 5 ou 6%, avec remboursement du capital au bout de trois à cinq ans C'est purement un moyen d'acheter les habitants à vil prix En effet, ces financements sont au maximum de quelques centaines de K€, sur des coûts de projets de plusieurs dizaines de millions d'€. On est donc dans des ordres de grandeur de 1 à 2%, c'est-à-dire inutiles au niveau du financement des projets. De plus jamais aucun compte de la société n'est affiché pour proposer ce financement. des promoteurs, ils ont en général des rendements bien supérieurs : comme les prix des contrats sont garantis pendant 20 ans, il est très facile pour les promoteurs d'emprunter et d'avoir des effets de levier sur les montants investis qui leur donnent des retours annuels sur investissement à deux chiffres... pendant 20 ans.

3.6.3. 3. Des avantages/dessous de table

Un propriétaire agricole est réticent pour avoir une éolienne sur son terrain. En sus du montant de location prévu contractuellement, le promoteur propose à ce propriétaire un bâtiment agricole neuf, mais à condition qu'il respecte une clause de confidentialité ! Je suis au courant, parce que je le connais et qu'il me demande conseil. A cette heure, le propriétaire hésite encore, face à une offre aussi alléchante...

4. LES CONSTATS SUR LES LOIS CLIMAT

La protection de notre environnement est un axe majeur de l'orientation de notre économie et de nos comportements.
La loi climat est un gigantesque fourre-tout qui mélange alimentation, production d'électricité, développement des mobilités, etc. Elle impose à l'ensemble des secteurs des solutions techniques incohérentes.
EXEMPLES
  • Exemple : pour développer l'agroécologie (titre V ch II) , alors il faut favoriser les éoliennes (titre II chap IV).
  • Exemple : pour rénover les bâtiments (titre IV ch 1), alors il faut accepter de limiter les émissions du transport aérien et favoriser l'intermodalité entre le train et l'avion (titreIII ch IV).
  • etc.
La loi climat doit être redécoupée en un ensmeble de lois cohérentes et autonomes.

Les lois sur le climat et l'écologie en France ne peuvent ni ignorer la physique, ni l'économie. La loi climat, et notamment sa composante énergétique ne s'appuie pas sur des études sérieuses et indiscutables.

En conclusion de ces éléments il apparaît bien :

4.1. Il n'y a aucun besoin technique supplémentaire en matière de production d'électricité en France en ce moment

Le premier argument est que les installations nucléaires et hydrauliques, qui assurent la majeure partie de notre production électrique, ne sont pas obsolètes du tout.
Le dernier bilan prévisionnel de RTE sur la production et la consommation en France montre que la capacité de résilience de la production électrique en France est totalement dépendante de la capacité d'EDF a bien faire tourner les centrales nucléaires.
Au contraire, ce même graphique montre la marginalisation des ENR dans ce schéma de résilience, qui est même inférieur à la capacité qu'auront les français et l'industrie de se passer d'électricité...

4.2. L'installation d'ENR en France est à coté de la plaque en matière de combat climatique.

Le tableau ci-dessous résume les éléments fournis par l'ADEME
Energie caractéristique g CO2/kwh avec régulation nucléaire avec régulation gaz
nucléaire pilotable 6
éolien terrestere 30% 10 9 280
PV 30% 32 20 286
gaz pilotable 418
charbon pilotable 1058
il y a 2 façons de compter la production de CO2 par kWH :
  • en marginal (1° colonne)
  • en usage complet moyenné sur une année : la nuit ou les jours sans vent, il faut des outils complémentyaires aux ENR pour fournir l'électricité : leur cout et génération de CO2 s'ajoutent à ceux de cette source d'énergie. Or en moyenne, le PV et l'éolien ne sont disponibles que 30% en phase avec la consommation. Il faut donc prévoir au moins une puissance équivalente avec un autre source d'énergie

La difficulté, lorsque l'on voit ces chiffres est de bien en comprendre les conséquences :
Les études récentes proposées par RTE ne sont pas convaincantes du tout :

4.3. La PPE est une loi scélérate pour l'économie française.

Il convient d'en réexaminer les aspects économiques et techniques qui ont procédé à son élaboration.
Le conseil Constitutionnel devrait mobiliser les analyses nécessaires pour affirmer que des lois dont les analyses d'impact sur l'emploi et l'économie sont insuffisantes et conduisant à appauvrir considérablement le pays ne sont pas valides.
Les ENR et notamment l'éolien conduisent à une sous-utilisation des moyens pilotables, et donc à un surcoût de ces sources les plus utiles.

4.4. La PPE est un déni démocratique et à la décentralisation

La loi permet de fixer par décret et sans concertaion des obligations aux autorités locales sur les quantités d'installations à accepter.
Le grand public n'est pas informé normalement des projections de prix sur l'électricité, ni des études etchniques.
Si la dispersion des panneaux et des éoliennes semble une décentralisation, elle complexifie très grandement l'administration du réseau, qui doit être encore plus centralisé. Les risques de coupure sur un réseau avec beaucoup d'éolien etPV sont bien plus grandes que sur le réseau actuel.

4.5. Les français payent des taxes pour un service dont ils n'ont pas besoin

Il faut rappeler les couts imposés par le PV et l'éolien : 4,5 Milliard d'€ en 2020

La cour des comptes l'a rappelé dans sont rapport de 2018:

4.6. Des conditions d'acceptation sociale de moins en moins remplies

Dans son rapport RTE souligne : L'adhésion de la population à l'adaptation du réseau de transport constitue un facteur clé pour permettre le développement de l'éolien et du photovoltaïque. La planification spatiale de cette adaptation (par exemple, pour raccorder les réseaux offshore) et l'utilisation de sources de flexibilité sont autant de solutions pour accompagner cette transformation.
Or, si l'on en juge par les procès qui sont faits, il n'y a pas un seul projet éolien qui ne fasse l'objet de plusieurs procédures et contestations au niveau administration, juridique et écologie.
Même s'il y a un effet NIMBY (pas chez moi) certain, les réticences des français portent sur de multiples griefs. L'augmentation des prix globale de l'électricité n'y est pas pour rien non plus et préoccuper de nombreux citoyens..

5. LES AXES D'AMELIORATION

5.1. Il faut revenir aux fondamentaux

Le premier point est de s'assurer que les solutions politiques ne sont pas en contradiction avec les lois de la physique et de l'économie.
Le schéma suivant fait apparaitre (en rouge) les contradictions entre la politique et la physique et l'économie.

Les politiques en contradiction avec la physique et l'économie ne sont pas soutenables. La politique ne peut pas plus régir la physique que les mathématiques (cf la loi de 1987 en Indiana qui proposait que la constante pi vaille 4...).
Faute de moyens de stockage pertinents, le développement de l'éolien doit être limité au maximum. Il faudrait obliger dans les cahiers des charges des nouveaux champs d'éoliennes pour les exploitants d'éoliennes d'investir dans des moyens de stockage permettant une autonomie de 10 jours à 25% de leur puissance installée, et de fournir une énergie au prix de marché actuel. Il faut reconsidérer les projets qui n'ont pas encore été lancés.

5.2. Il est urgent d'attendre pour investir dans l'éolien et le PV

Pour en justifier l'usage massif, un argument principal présenté dans toutes les études est la baisse rapide des coûts des ENR PV et éolien.
Par exemple :
Si cette courbe est réaliste, et face à cette baisse rapide, chaque année d'attente permet un gain sur l'investissement de l'ordre de 30%.

Comme il n'y a pas d'urgence d'investissement (on l'a vu plus haut), attendre 3 ans permettrait d'économiser plus de 60% de l'investissement projeté !
Economiser 50 milliards pourrait être un enjeu véritable, sachant que cet argent pourrait être mobilisé très utilement ailleurs, comme par exemple par d'autres axes du combat climatique, les hôpitaux, l'éducation, la justice, etc.


Il n'y a aucune garantie que ces prix baissent encore beaucoup dans le futur. En effet, en regardant de près la structure de coûts, il y a des frais d'installation, de commercialisation qui sont plus constants, des approvisionnements constants, etc.

Les efforts techniques pour diminuer les coûts sont plutôt à porter sur les moyens de stockage, qui restent actullement non seulement prohibitifs, mais aussi impossibles techniquement à l'échelle de la France.



Le bon usage de l'argent public est de ne pas acheter beaucoup plus cher aujourd'hui ce qui sera disponible demain à un prix plus intéressant.
Il faut au minimum décaler de 5 ans ces décisions d'investissement forcé.


Si la production de photovoltaique s'avère économiquement compétitive, il faut dimensionner les installations au mieux en fonction de nos besoins et de notre territoire.

La solution actuelle ne passe pas les 3 premiers filtres techniques ni financiers, et résultat de choix passés.

C'est cette expérience tant française qu'allemande que l'on peut véritablement aujourd'hui qualifier de malheureuse, et sur laquelle il faut capitaliser pour proposer une nouvelle approche à la fois plus respectueuse pour le climat et dynmique pour notre économie

5.3. Il faut absolument mieux anticiper ces dépenses

Les lois et décrets pris autour du combat climatique son abordés sous un angle d'urgence qui n'a plus rien de ratonnel, et qui conduit à des pertes d'emplois et du gaspillage d'argent public.
Une commission d'avaluation doit être créée pour analyser les différents scenarii, sous l'ensemble des angles :
  • technique solutions techniques et industrielles, capacité de la France à fournir des solutions.
  • emploi impact sur l'emploi, les compétences et les formations
  • économique les impacts sur les recettes sociales et fiscales., sur le PIB, etc
  • humain et sociétal Les notions d'acceptablité des solutions, des changements d'organisation, etc Une société ne se construit pas sur la seule existence de taxes et de subventions.

Cette commission doit être pilotée par des experts issus des diverses sources de compétences : recherche indutrsie économie etc.

5.4. Il faut réaliser une enquête précise sur les dérives des systèmes commerciaux par les promoteurs des éoliennes et des grands champs de photovoltaique.

Les abus doivent être punissables... ce qu'ils ne sont pas aujourd'hui.

5.5. Il faut mieux distribuer localement les bénéfices fiscaux liés aux projets d'éoliennes

Rappelons dans un premier temps que les revenus fiscaux sont versés aux communes et communautés de communes hébergeant des capacités éoliennes ou PV. Or les nuisances (sonores, habitations, etc) s'étendent bien au delà des communes concernées. Les revenus fiscaux doivent être partagés par toutes les communes ayant un point de visibilité sur les installations réalisées. ( y compris pour les projets existants).

5.6. Il faut mobiliser l'argent pour construire des chauffe-eaux solaires


    Le chauffage de l'eau et des bâtiments est un sujet majeur de production de CO2 en France.
  • L'énergie nécessaire pour chauffer l'eau domestique et le chauffage est utilisée directement sous forme de chaleur.

  • Il existe des dispositifs qui permettent de capter avec un rendement excellent (> 90%) la chaleur du soleil, même faible.

Il faut installer ces dispositifs sur toutes les maisons
Il faut contrôler le coût de ces dispositifs
La loi climat 2021 ne donne pas assez de contrôles sur les coûts, et devrait s'intéresser au développement d'usines de ce type en France

5.7. L'état doit contrôler les conditions d'application des incitations aux nouveaux dispositifs énergétiques

Constats
  • Le base constatée est que si une subvention de 100 € s'applique à un objet qui en vaut 1000, le prix net final payé par le consommateur est au minimum de 1000 €, et souvent bien plus :
    • les efforts de communication de l'état et de financement sont captés intégralement par les fabricants et installateurs.
    • la demande accrue permet de remonter les prix.
    • les acheteurs pensent que le prix a baissé.

  • Ce mécanisme est bien connu dans l'immobilier, les PAC, les vélos électriques, etc.

    Par ailleurs les subventions génèrent des distorisions de marchés qui ne sont ni profitables aux acheteurs, ni à notre économie : Les subventions aux voitures électriques et hybrides ont beaucoup profité aux constructeurs Tesla, Honda, Totyota, ...

Nous proposons :
  • Les prix finaux doivent faire l'objet d'encadrements. L'approche régulée consiste à réaliser des photographies de prix avant/après, pas seulement en France mais aussi en Europe, sur les prix réels pratiqués.
  • La mise en place de subventions doit être conditionnée à l'existence d'acteurs français susceptibles de capter dynamiquement et efficacement ces outils. Des discussion doivent être menées aux niveaux des filières industrielles pour examiner les impacts économiques et sur l'emploi.